Cette fleur si commune et si courante fait partie des 10 plus importantes fleurs coupées au monde.
D’où vient-elle ?
Originaire d’Afrique du Sud, elle fut baptisée Gerbera par un hollandais, (Jan Frederik Grovonius) qui souhaitait rendre hommage au Docteur Traugott Gerber (1720 – 1743), un médecin allemand ayant aménagé à Moscou un jardin botanique médicinal.
Mais le développement du gerbera a commencé il y a à peu près 120 ans en Angleterre grâce à Irwin Lynch qui travaillait au jardin botanique de Cambridge. Jusqu’en 1945, la culture et le développement du gerbera avaient lieu principalement en Angleterre, en France, en Italie, en Allemagne, aux Etats-Unis et au Japon. Ensuite les pépiniéristes des Pays-Bas ont commencé à émerger et de leur travail ont résulté de nombreuses variétés et notamment l’arrivée de la variété mini (appelée Germini).
Maintenant, le choix de combinaisons de couleurs et de formes de fleurs ne cesse de croître et on voit apparaître des nouvelles fleurs très spéciales qui ont beaucoup de succès comme par exemple les Pasta, les Gerrondo, …
Leur longévité en fleurs coupées et la polyvalence d’utilisation constituent une garantie pour l’avenir de cette fleur. Elle est très appréciée aussi bien en soliflor, que dans des bouquets ou compositions. Elle se marie à merveille avec d’autres fleurs et on en trouve toute l’année.
On la trouve également en plante d’intérieur, elle est de la famille des asteracées. Elle a besoin de beaucoup de lumière (mais pas de soleil direct) et son feuillage est persistant. A la belle saison, elle se plaît également à l’extérieur (mi-ombre).
Un arrosage régulier mais modéré est nécessaire. Le gerbera nécessite peu d’eau mais souvent.
Evitez l’arrosage sur les fleurs et les feuilles et pas au coeur de la plante car les nouvelles fleurs émergent de là et l’eau qui stagne provoque de la pourriture. Il préfère l’eau à température ambiante.
S vous respectez ces consignes, le gerbera sera votre meilleur ami.